L'assurance vie

L’assurance vie, le bon plan pour compléter votre retraite

3 minutes

Avant tout, vous constituez un capital

Commencez par estimer le montant de votre retraite et le montant de votre complément idéal. Cela vous donnera un objectif clair, avec un certain capital à atteindre avant votre départ et la somme à mettre de côté chaque année pour y parvenir. Et plus vous commencez, tôt mieux c’est ! En vous y prenant bien à l’avance, vous pourrez vous permettre de prendre un risque mesuré au début pour tenter de faire fructifier le capital. Vous pourrez ensuite sécuriser au fur et à mesure, à l’approche de la retraite.

Et le moment venu ? Vous avez deux choix pour profiter de votre complément de retraite :

Solution N° 1 : les rachats programmés

Le principe est simple : vous retirez régulièrement une petite somme de votre contrat d’assurance vie. C’est automatique, un peu comme un « salaire » qui arrive sur votre compte courant. Sauf que vous pouvez augmenter ou baisser le montant de ce salaire. Vous pouvez également arrêter et reprendre les rachats programmés à tout moment, sur simple demande.

Et côté fiscalité ? À la fin de l’année, vous payez éventuellement des impôts sur la partie bénéfice des sommes perçues (et uniquement sur les gains). Au-delà de 8 ans, vous profitez toutefois d’un confortable abattement fiscal : 4600 € si vous êtes célibataire ou veuf, 9200 € si vous êtes en couple.

Solution N° 2 : la rente viagère

C’est une mécanique très différente des rachats. ici, vous optez pour le paiement d’une rente à la place d’un rachat total ou d’un paiement d’un capital .

Le montant que vous percevez dépend du capital au moment de la bascule et le versement de cette rente est garanti jusqu’à votre décès. C’est donc un revenu garanti à vie pour plus de sérénité.

A noter que même après votre disparition, sous certaines conditions, la rente peut continuer à être versée à votre conjoint. C’est ce que l’on appelle la pension de réversion.

En contrepartie de cette rente garantie à vie, le capital de votre contrat d’assurance vie ne peut pas être récupéré ni transmis à vos héritiers. C’est un élément majeur à prendre en compte avant d’opter pour cette solution !

Côté fiscalité, les rentes viagères issues d’un contrat d’assurance vie entrent dans le cadre fiscal des rentes viagères à titre onéreux. Elles font l’objet d’une imposition au titre du revenu sur une fraction de leur montant. Cette fraction est déterminée, forfaitairement et une fois pour toutes, d’après l’âge du bénéficiaire lors de l’entrée en jouissance de la rente.

Pour conclure

La rente viagère est un choix radical : garantie à vie, certes, mais qui ne profitera pas à vos héritiers et est soumise à fiscalité. Elle est à envisager si votre contrat d’assurance vie ne représente qu’une petite partie de votre patrimoine ou en l’absence d’héritier. Les rachats partiels restent l’idéal à condition d’avoir un capital suffisant. Vous pourrez à la fois avoir un complément de retraite confortable et transmettre votre patrimoine dans de bonnes conditions !

D’autres solutions existent pour votre retraite. Nos conseillers sont à votre disposition pour vous présenter le Plan d’Epargne Retraite Individuel (PERIN) créé par la Loi PACTE et qui remplace le Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) et les contrats de retraite Madelin.